Ariditatis et inundatio présente un ensemble d’oeuvres qui se basent sur l’histoire d’une ville argentine située dans la province de Buenos Aires. Dans les années 50, Epecuén, est une tranquille cité balnéaire au bord d’un lac d’eau salé, aux mêmes propriétés que la mer morte. A la suite de plusieurs étés de sécheresse menaçant l’activité touristique locale, un plan d’aménagement des berges du lac est décidé. Une digue est construite pour retenir les eaux et empêcher les sécheresses. Cependant comme souvent en Argentine, à cause de problèmes de corruption, aucun système d’évacuation d’urgence des eaux n’est prévu en cas de crue. En 1985, un mur de soutènement cède. En 24h, la ville est inondée. Elle restera dix-huit ans sous l’eau avant q’une nouvelle sécheresse l’assèche. En 2019, je me rend sur place pour photographier les premières plantes qui repoussent dans le sol que le sel a rongé.
Vue de l'exposition Sentir le monde, H2M Bourg-en-Bresse, 2022 © Pauline Roset
Vue de l'exposition Ariditatis et inundatio, L’Aparté Lieu d’Art Contemporain, Montfort sur Meu, 2021
Vue de l'exposition Ariditatis et inundatio, L’Aparté Lieu d’Art Contemporain, Montfort sur Meu, 2021